Waldemar Kita

Waldemar Kita annonce regretter le départ de Stéphane Ziani, qu'il déclare apprécier et avoir beaucoup défendu et ne pas avoir commis d'erreur en le recrutant, car Ziani ''avait une sincère envie d'occuper ce poste''. Kita explique que le désormais ex directeur technique du FC Nantes ''admettait lui-même (ne pas connaître) toutes les ficelles du métier'' . ''Nous étions prêts à lui apprendre tout l'aspect financier et administratif. Il avait un bon coup à jouer. Aujourd'hui je suis surpris et déçu par sa décision. Je crois qu'il est mal influencé par son entourage. Et je n'ai rien compris aux propos que j'ai lu dans la presse. Il dit qu'il n'y a pas de stratégie. Or nous avons eu des réunions pour définir les axes des travail, que ce soit sur le centre de formation ou le recrutement. Nous avons pris des joueurs car nous savions que certains pouvaient partir. Si ça ce n'est pas de la stratégie. ''

Le Président Kita insiste sur le fait que Ziani ait eu les mains libres quant au recrutement du FC Nantes. Il s'annonce aussi surpris sur le fait que la démission de Ziani soit sa faute et celle de son fils.

Kita, au sujet du différent entre l'ancien meneur de jeu du FC Nantes et son fils Franck : ''s'il y a eu un petit différent, c'est parce que Franck a le sens de l'argent, de la gestion. Automatiquement, il demande des résultats mais on est à Nantes'' .
A propos des gens ''malsains'' présents à la Jonelière évoqués par Stéphane Ziani, l'homme d'affaires franco-polonais contre-attaque : '' il y a du bon, du mauvais. On n'est pas obligé de parler des problèmes dans la presse. Je dirais plutôt que c'est son entourage qui lui a tourné la tête ''.

Kita profite de l'évocation du cas Mandrichi pour en rajouter une couche : ''Nous avons voulu que Mandrichi vienne, je prends cette responsabilité. Or, nous avons reçu, il y a 10 jours, une proposition d'un club grec pour Mandrichi, trois fois le salaire qu'il touche ici. Le FC Nantes ne touchait rien. J'ai appelé Stéphane pour lui soumettre la proposition, que Mandrichi a déclinée. Il y a peut-être des choses que Stéphane n'a pas appréciées dans certains dossiers. Mais c'est normal, rien n'est jamais parfait. Ce que je vois c'est que j'ai laissé le staff technique prendre les joueurs qu'il souhaitait et que les résultats ne sont pas à la hauteur. Dans ces cas là, il faut se mettre autour d'une table et dire ce qui ne va pas. Stéphane était d'accord pour faire ce constat, mais en partant, il a choisi la facilité" .

Waldemar Kita indique également avoir dit à Ziani '' Je pense que tu ne t'amuses pas. ''. Selon Kita, Ziani aime le terrain , le sportif, pas l'administratif ou les conflits.

Un remplaçant pour Ziani au FC Nantes suite à sa démission? Le Président déclare: ''ça vient de me tomber sur la g...Il va falloir réfléchir, prendre quelqu'un de mature. ''

Sur l'avenir du FC Nantes : ''On a construit des fondations très solides Le centre de formation marche. Je ne peu! rien reprocher à l'équipe première aujourd'hui. Ce n'est pas parce qu'une personne s'en va que c'est un drame. Il y a quelques dossiers que je suis. Nous espèrons en boucler certains d'ici la fin du mercato. Des départs, j'ai des propositions de clubs étrangers. Et peut-être des arrivées. Si je ne cherchais pas à ajuster, je serais stupide. Nous sommes derniers! ''

Waldemar Kita annonce avoir prévenu Landry Chauvin dès vendredi du départ du directeur technique du FC Nantes. Pour Kita, Chauvin, '' travailleur et honnête, doit montrer ce qu'i est capable de faire ''. Le Président affirme avoir prévenu son entraîneur sur les différents avec Ziani et lui avoir demandé de se concentrer sur le football et l'équipe.

Chauvin sur la sellette? Kita se défend tout en menaçant : '' Vous êtes en train de me donner une image de tueur. Arrêtez. J'ai donné tous les moyens au staff pour qu'il réussisse. Il travaille. Mais si çà ne marche pas, il faudra se poser la question : ''Maintenant, qu'est ce qu'on fait?''.''

Landry Chauvin, de son côté, a parlé aux joueurs du FC Nantes mais n'a pas souhaité dévoiler la teneur de ses propos au groupe.

La contre-attaque de Kita aux propos de Ziani, vous la trouvez convaincante? L'avenir du FC Nantes, vous le voyez comment?

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Jean-Jacques Mandrichi a mis certainement fin à un rocambolesque feuilleton en refusant son départ vers la Grèce, quelques semaines seulement après son arrivée.

Jean-Jacques Mandrichi a mis certainement fin à un rocambolesque feuilleton en refusant son départ vers la Grèce, quelques semaines seulement après son arrivée.

Bruno Lebeau

FC Nantes. Jean-Jacques Mandrichi a confirmé qu'on lui avait proposé un départ vers la Grèce. Le clan Kita imaginait également un destin plus exotique pour Pancrate et Lee, toujours sans l'accord de Landry Chauvin...
Sur le terrain, il s'est fait plutôt discret jusqu'ici. Deux bouts de match et une titularisation à Arles-Avignon qui lui a valu un rappel précipité sur le banc des remplaçants. En revanche, côté coulisse, Jean-Jacques Mandrichi s'est déjà fait remarquer.



À peine arrivé, son président Waldemar Kita a en effet voulu s'en séparer. Il a choisi pour cela de contacter l'une de ses nouvelles connaissances, spécialiste dans les transferts express vers la Grèce. Pourquoi ce revirement précipité et nullement concerté avec son staff technique ? Mystère. Pour beaucoup, il est à relier au dossier Filip Djordjevic. À son arrivée, Landry Chauvin s'était en effet clairement vu signifier par son président qu'il pouvait oublier l'attaquant serbe. « D'ici la fin du Mercato, il sera parti ». Sauf que l'avant-centre nantais, qui ne croule pas sous les offres avec un salaire mensuel de 52 000 €, se dit qu'à un an du terme de son contrat, il serait plus raisonnable de patienter.

Mandrichi : « le débat est clos »

Pour faire équipe avec Maurice Junior Dalé, Landry Chauvin et Stéphane Ziani se sont finalement mis d'accord sur Mandrichi. Histoire de ne pas effrayer le clan Kita, il avait été d'ailleurs gommé à l'époque le nom de son agent (Jacques Crouzel) qui n'est autre que celui d'un certain Jean-Marc Furlan... Encore plus gênant, cet intermédiaire a surtout choisi d'amener le FCN devant les instances de la Ligue pour une commission non payée à propos du transfert de Moncef Zerka. Un agent, proche de Stéphane Ziani, a donc joué le temps de la transaction, les intermédiaires. Rien d'illégal, juste de quoi autoriser, aujourd'hui, le président du FCN à trouver son ancien directeur technique mal entouré et contester la traditionnelle commission. « L'agent n'a rien fait dans ce dossier, nous nous sommes occupés de tout ».

Force est de reconnaître au passage, qu'en matière de règlement, le président du FCN dispose d'une longueur d'avance sur ses ex-collaborateurs, si on se réfère à l'article 133 du règlement de la Ligue (1) qui l'autorisait bien à effectuer cette opération. L'imparfait semble de rigueur, Mandrichi ayant répondu par la négative à tout départ. « Une discussion a eu lieu mais le débat est désormais clos. J'ai fait savoir aux dirigeants que j'étais à Nantes. Cela a été assez long et difficile pour arriver ici. Donc, maintenant, je suis à 200 % dans cette aventure. Je veux jouer ici et marquer des buts. »

Entrevues secrètes

Dans son entrevue avec les médias, Stéphane Ziani a évoqué le désir du président de pousser vers la sortie d'autres joueurs. Il pensait sûrement à Fabrice Pancrate ou au Coréen Lee, qui en guise de retour de la Coupe du monde des moins de 20 ans, a eu le droit à un entretien avec Franck Kita pour se voir signifier qu'il pouvait chercher ailleurs. Kita junior lui avait envisagé un prêt avec option d'achat vers le Qatar, histoire d'économiser 12 000 €... On pourrait également ajouter le cas Kemokho Cissokho, jeune défenseur sénégalais de 21 ans, dont le talent n'est pas forcément l'égale de sa gentillesse. Malgré une prolongation de contrat avec le FCN, le voilà aujourd'hui transféré par la magie d'un agent sorti de nulle part dans le Golfe Persique. L'opération a rapporté au passage 100 000 € à la famille Kita, en l'occurrence ce qu'elle avait déboursé sous l'ère Larièpe pour le sortir du Sénégal... Autant d'opérations pour lesquelles Landry Chauvin n'a pas été concerté.

(1) Un joueur ne peut être enregistré auprès de plus de trois clubs successifs par période allant du 1er juillet au 30 juin de l'année suivante. Durant cette période, le joueur ne peut jouer en matches officiels que pour deux clubs.