[7e journée] Châteauroux - FCN

Le groupe:

Zelazny, Riou
Pereira, Sasso, Djilobodji, Vivian, Veigneau, Cissokho
N'Goyi, Keita, Trébel, Raspentino, Wiltord, Pancrate
Dalé, Gakpe, Djordjevic

pas de mandrichi malgré la sterilité des divers attaquants. et sasso ici suite à l'absence du plus"doué" des nantais selon chauvin

mandrichi absent?

Au classement du mérite et des intentions, le FC Nantes pourrait prétendre, sinon à un siège sur le podium, du moins à une place dans le premier tiers du classement. D'un strict point de vue comptable, il végète pourtant dans les bas-fonds de la Ligue 2, avec le minimum vital pour échapper à la zone de relégation.

Spoiler:

Ce soir, 20 h au stade Gaston-Petit

Châteauroux : Caradec - Dohin ; Reynaud (cap) ; Neves ; Sylla ou Scaramozzino - Fournier ; Moulin - Bourgeois ; Beauvue ; Baby - Dupuis. Remplaçants : Millieras (g) ; Ménager ; Grange ; Orinel ; Essombe. Entraîneur : D. Tholot

FC Nantes : Riou - Pereira ; Vivian (cap) ; Djilobodji ; Veigneau - I. Cissokho ; Ngoyi ; Trebel ; Gakpe - Wiltord ; Djordjevic. Remplaçants : Zelazny (g) ; Sasso, Keita ; Raspentino ; Dalé ou Pancrate. Entraîneur : L. Chauvin.

Arbitre : L. Rémy.


Ouest-France

il a quoi mandrichi?

lol déjà 1.1 au bout de 3 mn

2.1 pour les berrichons.Quand on a la chance que l'attaque se retrouve, la défense vacille.
Wiltord meilleur nantais parait-il.

2-2 ! Allez une victoire au bout les gars!

Bon et bien ce sera un match nul qui n'avance personne. On est 16ème et on peut finir 17ème en cas de victoire du MUC face à Metz lundi.. Dommage, je pense qu'il y avait la place pour empocher les trois points...

A noter l'étonnant retournement de situation du match Laval-Reims, menés 2-0 par les rémois, les mayennais ont su inverser la tendance et gagner 3-2! La bonne affaire pour Clermont qui s'empare de la place de leader avec une meilleure différence de but sur Reims.

Le match du MUC es demain après midi. Il faut absolument qu'on arriver a gagner quoi

Djo en manque encore une énorme, mais on évite le pire dans la dernière minute... Encore quelques détails à peaufiner mais ça viendra, tout le monde le dit!

10pts de clermont
ca va venir lol
on fait quand même un sur place qu'il faut stopper assez vite.

Je suis d'accord avec toi Frédo, mais une saison est longue, quand on voit Dijon, 12e à Noël l'an dernier et qui finit par monter, tout va très vite!

A Metz Mardi il faudra profiter du fait que les Grenats auront un jour de récupération en moins, dans un laps de temps si court, c'est important

Point positif 2 attaquant on marqués hier Gakpé et Djo, Pour Gakpé je suis content car il démontre quand même de belle chose sur le terrain. Puis Djo espérons qu'il commence une petite série.

C'est vrai qu'il faudrait vite stopper le surplace que l'on fait. Car 10 Point d'écart avec le premier ça commence à faire beaucoup.

Le Résumé du Match c'est ICI

Un point à l'extérieur, j'"aurai tendance a dire qe c'est bon.

Sinon j'attend toujours Zelzany aux but...

Ce qui change c'est la mansuétude toute nouvelle au club, esperons que ela déteigne sur notre président.c

Ligue 2. Les Canaris s'entêtent, avec une agaçante constance, à masquer leurs évidentes qualités par de vilaines négligences. Ils l'ont encore payé d'un nul (2-2) à Châteauroux, vendredi soir.
Le FC Nantes, actuellement, c'est un peu l'histoire du type qui sort le costume, la chemise fashion, la cravate tendance, les pompes itou... et flingue l'ensemble avec des chaussettes blanches. Le détail qui tue. On a beau vouloir retenir les efforts, le soin apporté au reste, y a rien à faire, ça gâche tout.



En l'occurrence, la faute de goût, la chaussette blanche du Canari, c'est l'attention défensive. Au début du match ou sur les coups de pied arrêtés. À Châteauroux vendredi, les ouailles de Chauvin ont fait le doublé. Au carrefour de la deuxième minute, ils ont gentiment laissé la priorité à Bourgeois, pour l'ouverture du score. Et, juste après le premier quart d'heure, ils ont accueilli Fournier comme un des leurs dans leur surface. « Sur nos entames de match, il y a un travail à faire, ce n'est pas normal », enrage le coach nantais qui cite l'exemple de Sedan en Coupe de la Ligue et du Mans, la semaine précédente, pour étayer sa thèse. Matheus Vivian en a aussi sa claque des courses à handicap. Pour lui, le problème n'est pas collectif. « Déjà, ça se joue individuellement sur la concentration. C'est le travail de chacun de savoir se mettre dans sa bulle pour aborder le match dans les meilleures conditions. » Et le Brésilien de faire une entorse à sa bonne éducation pour utiliser une formule qui ne lui plaît guère mais dit finalement bien les choses : « Quelque part, il faut se mettre minable sur toutes les circonstances. Etre toujours en éveil. »

Cela ne suffirait toutefois pas nécessairement. Parce qu'à cette indolence coupable des débuts de soirée, s'ajoutent aussi « des placements hasardeux » ou « de grossières erreurs d'appréciation ». Landry Chauvin veut bien trouver des circonstances atténuantes. La surface synthétique pour ce qui concerne le match de Châteauroux où il a relevé « une somme de glissades sur les deux buts ». Le coup de fatigue pour certains (NGoyi et Veigneau). Le changement de poste pour d'autres, comme Trébel, confronté à « une couverture de terrain un peu trop importante ».

Mais il est des cas où le manque de métier ou de cannes ne justifie pas tout. Pour ceux-là, Landry Chauvin parle « d'un manque de lecture, pour ne pas être sévère ». On prendra sur nous d'extrapoler sur un manque de jugeote. Cela vaut notamment pour Jonathan Martins-Pereira, souvent à l'origine de désorganisations par goût de l'offensive sabre au clair ou du pressing jusqu'au boutiste. Et c'est dommage, car, Vivian l'affirme, par ailleurs, « on commence à avoir un peu plus d'impact. Pas sur le plan physique, mais on commence à harceler, à avoir une organisation, avec une intensité défensive. » Des progrès qui s'ajoutent à ceux du secteur offensif. À Gaston-Petit, où Nantes a donc tiré un match nul (2-2) logique mais frustrant, « entre Serge (Gakpé), Filip (Djordjevic) et Sylvain (Wiltord), il y a eu des choses intéressantes, à creuser ».

Faudrait maintenant veiller à harmoniser tout ça. Faute de quoi Waldemar Kita, le moral dans les chaussettes, va encore être tenté de relooker son staff. C'est cousu de fil blanc.


Pierre-Yves ANSQUER. Ouest-France